L'eau bout à 100°. Et la musique? Mettez sur position Latino, bien sûr... Latino, un terme un peu ambigu quand même, comme un programme de machine à laver dans lequel on fourre toutes les couleurs, mais pour simplifier c'est Caliente! Un programme de machine à danser que le reste de la planète n'a même jamais chercher à imiter, hormis peut-être l'Afrique mais qui reste hors-compétition, étant là avant tout le monde.
La musique latino est votre agence de voyage la plus proche et plus rapide qu'un billet d'avion glané sur internet. Car la musique d'Amérique latine n'est pas un genre mais un cocktail de rythmes qui explose dans le corps sans attendre. C"est l'inverse d'une musique cérébrale mais plutôt un véritable hub de sensations fortes venues de ce patchwork hallucinant des états d'Amérique du Sud, à secouer dans un shaker après y avoir ajouter les plus riches saveurs des grandes et petites Antilles, cette myriade d'îles aux rythmes à fleur de peau.
Nul ne peut recenser toutes les tendances et musiques latines, sauf que dans ce creuset volcanique, on y retrouvera toujours des influences d'Espagne, des Andes, de l'Afrique et des Tropiques, avec énormément de chaleur humaine, et une bonne dose de congas et bongos.
Votre orchestre latino, c'est d'un coup d'aile, une série d'escales dans les pays les plus chauds de la Terre, un cabaret mondial à domicile avec une avalanche de rythmes sans fin.
L'aventure musicale latino, c'est révolutionnaire! Au programme, la Cumbia de Colombie popularisée par Nescafé, l'impériale salsa venant de Porto Rico, le mythique tango d'Argentine, l'irrésistible merengué dominicain, l'hypnotique boléro à la Besame Mucho et la musique des Mariachis du Mexique, tout l'univers des musiques du continent brésilien dont la radieuse bossa-nova, l'hystérique samba et la tubesque lambada, et cerise sur le coco, la démentielle et cyclonique musique cubaine.
Cuba en VO, à base de rumba, mambo, habanera, guajira, mais aussi le cha-cha'cha du maître Tito Puente, que ne reniera jamais le californien Carlos Santana, et encore tout simplement le "son" cubain redevenu classieux avec Buena Vista Social Club, le film de Wim Wenders, du nom du club légendaire de La Havane. ©