“Ici toutes les apparences sont trompeuses et l’esprit s’en délivre par le rire, sans attendre d’avoir compris les ressorts et les moyens. Ainsi ce spectacle, la prestidigitation, est le plus sain de tous, peut-être” ALAIN (Propos).
Jean est "le" Magicien tel qu'il avait été défini par Alain. Vous ne comprenez rien, et cela, vous amuse au lieu de vous irriter. Dans ce spectacle on peut voir un spectateur, devenu fou, mélanger un jeu de cartes invisibles. Jean Régil retrouvera, tout de même, la carte choisie ! Avec la guillotine des amoureux un homme et une femme qui ne se connaissaient pas se retrouvent enchaînés à vie. Avec l'homme à la tête fluide vous découvrirez que du lait peut très bien traverser, une tête, un corps et un bras pour ressortir du coude. A la condition expresse que le dit coude ait d'abord été transpercé à l'aide d'une perceuse électrique.
Ceci n'est qu'un aperçu de l'univers de folie dans lequel vous êtes entraîné. Des moments de poésie avec des roses qui apparaissent, disparaissent ou volent dans l'espace complètent agréablement ce spectacle. Un journaliste résume l’effet que procure son style :“Très vite on s'aperçoit que l'homme a la classe et la grande. Il nous abuse vraiment le bougre. Il nous arnaque, il nous fait croire à l'incroyable et nous fait vivre l'impossible. Du grand art, de la grande illusion.” (Progrès de Lyon).
Jean a été à l’affiche des plus hauts lieux du spectacle, 2 mois à l’Olympia en 75, conception et présentation de la Revue du Casino de Deauville en 90, Festival Mondial de la Magie pendant 12 ans, croisières de luxe et revues de music hall avec les Bluebells Girls. C’est un habitué des grands shows télévisés de notamment Christophe Dechavanne et Jean-Pierre Foucault. Il est aussi le conseiller technique de sommités telles Dominique Webb ou Otto Wessely, ou même Johhny Hallyday pour un de ses Bercy.
Créativement, Jean est surtout l’auteur de “Si Magie m’était contée”, une pièce racontant l’histoire des grands illusionnistes et de leurs plus célèbres illusions. Avec cette oeuvre, il est le seul magicien à avoir présenté un show complet de deux heures au théâtre Princesse Grace à Monaco. Il a joué aussi lors de séances privées pour la princesse Caroline et sa famille. Depuis sa création, “Si Magie m’était contée” défraye la chronique:“La grande histoire de l’illusion avec supplément d’âme, sous chapeau claque, évidemment” (Nice Matin) ; “Le théâtre de l’inexplicable” (La Marseillaise). Jean est aussi un champion du close-up. Quand il arrive à votre table vous ne savez pas ce qui vous attend. D'un seul coup l'univers bien rationnel sur lequel vous aviez basé toute votre existence bascule. Plus rien n'est logique et les choses les plus folles deviennent normales. Vous n'avez plus qu'une solution : rire. On reconnaît, en effet, de loin une table où Jean opère, c'est la table où les gens s'amusent le plus.
Jean est un maître de la manipulation qui travaille très vite : dans ses mains, en quelques secondes les cartes changent de couleur ou de valeur, disparaissent du jeu et reviennent derrière la tête d'un spectateur. Une carte seulement pensée se retrouve dans le compartiment fermé par une fermeture éclair de son porte-feuille. Heureusement Jean propose d'expliquer, mais l'explication est encore plus folle : toutes les cartes du jeu deviennent blanches sauf la carte choisie ! Jean manipule aussi des tas d'autres objets sous votre nez : cordes, anneaux, boites d'allumettes...
Toutes les expériences présentées par Jean ont été choisies en fonction de quatre critères ; elles doivent être : rapides, incompréhensibles, jamais vues et très drôles. Une chose est sûre : vous ne les oublierez pas !
Jean, historien de la magie, restaure également les plus fameuses attractions des fêtes foraines de la belle époque, avec notamment “la très belle femme fleur”. Cette extraordinaire illusion se définit comme un entre-sort, c’est-à-dire un effet magique permanent et incompréhensible que le public peut même photographier.
Les “entre-sorts” firent le bonheur des forains qui les montraient dans leurs baraques comme des miracles à consommer sur place. Avec “la très belle femme fleur”, Régil a remis au goût du jour ce phénomène d’attroupement autour de curiosités et de discussions passionnées qui s’ensuivent. Cette illusion est présentée dans une superbe malle à roulettes permettant de la déplacer facilement et qui en fait une attraction incroyable pour tout type d’animation déambulatoire.