Si la femme est l'avenir de l'homme, alors les amazones sur échasses sont le futur de tout esprit épris d'aventure(s)...
Ces blanches créatures, mais pas si immaculées que ça, mènent leur petit monde à la baguette: telles les sirènes de la mythologie se jouant d'Ulysse en chantant, telles les fameuses guerrières décochant leurs flèches sur des héros grecs qui furent pourtant leurs amants, ces amazones pleines de beauté et de mystères font vibrer l'éternel féminin juste avec la moitié du tiers de l'esquisse d'un sourire au carré (n'oubliez pas votre calculette au prochain chapitre).
Donc on ne sait vraiment, si ces demoiselles haut-perchées à ombrelle et éventail peuvent être le fruit de l'imagination d'un étalon masculin, tellement elles se délectent à montrer leur facile et délicieuse domination. Et pourtant ces fées amazones n'ont pu être fantasmées que via l'esprit d'un navigateur solitaire ou invincible guerrier désoeuvré, car ayant conquis le monde entier, ou presque...
Maintenant voici la vraie légende écrite par les paparazzi de l'époque réfugiés sans doute sur un pédalo de fortune: le jour d'une incroyable tempête suivie d'un soleil brûlant, notre héros si surhumain prit pourtant une potion magique improbable et inavouable pour se donner un supplément de courage face aux éléments décidément hors du commun (des mortels) qui menaçaient de le submerger et de le ridiculiser aux yeux de la presse people de "l'Odyssée Matin".
Alors les amazones échassières apparurent comme un mirage pour sauver les héros de légendes vraies ou fausses et surtout de l'amour propre de ces surhumains finalement si mortels. Il était démontré que les plus braves de tous les hommes pouvaient être des femmes, et tout s'est apaisé.
Mais avec elles, nulle démonstration de féminisme, et donc en retour aucun risque de misogynie: les amazones sur échasses prouvent juste que les hommes diminués de leur complexe de supériorité seraient moins violents et bien meilleurs amants.
En retour, elles nous laisseraient à nous, pauvres diables à la sauce Julio, nos obsessions de mâles pour femmes fatales: des amazoniaques un tiers déesses grecques soufflant des vents capiteux, un tiers amazones chevauchant les seins aux vents, et un tiers Mary Poppins, la comédie musicale magique et onirique. Alors conte ou dessin animé? Joker! Elles viennent de nulle part et lorsque la patrie et l'art sont en danger, ces longues femmes se battent avec leur éclatante beauté virevoltant au sein de leurs interminables froufrous.
Les amazones aux délices ont-elles vraiment existé? Admirez-les vite en accueil puis déambulation visuelle et interactive avec 3 personnages sur échasses hauts de 3 mètres.